jeudi 23 juin 2011

DC, my love...

Derniers jours à DC passés en compagnie de Trevor.
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Essentiellement deux activités pour les occuper :
- la rédaction de mon passionnant et merveilleux rapport de séjour d'études pour Pipo ; 6h passées dans le canapé de "Baked & Wired" seule face à mon PC...
- des promenades dans Dupont, Adams Morgan, U Street, Georgetown, Foggy Bottom...
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Parmi mes dernières découvertes :
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- un chouette resto éthiopien sur U Street
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- de nouvelles rues chic et chouettes au nord de Dupont Circle (vers les Spanish Steps)
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- Meridian Hill Park : un petit parc en pleine ville, à deux pas de U Street, dans lequel on retrouve un peu l'atmosphère du Luco. Des gens qui bronzent, des gens qui lisent, des enfants qui jouent, des gens qui jouent du djembé... La seule statue à la gloire d'une femme de DC (en dehors de l'allégorie de la liberté au sommet du Capitole), et pas n'importe laquelle : Joan of Arch, la nôtre quoi ! :-)
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- la découverte du frozen yogurt dans Dupont Circle. Si on accepte (comme Trevor) de se faire tamponner sur le front "Mr Yogato [le nom du commerçant] stamped me" ou bien si on accepte de chanter telle chanson en imitant la voix d'un tel, ou bien si on relève le défi du jour (géographique, musical, historique, etc.), on a une petite ristourne. C'est assez marrant parce que du coup, pratiquement tout le monde se prend au jeu une fois devant le caissier, et quand on est dans la queue derrière, on rigole bien... En plus, c'est délicieux !
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Trevor et Amanda, l'une de ses deux coloc'
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- une excursion à Cleveland Park, au nord d'Adams Morgan, au Smithsonian's National Zoo. A l'instar de la plupart des institutions du Smithsonian, ce zoo est une petite merveille. Créé en 1887 par William T. Hornaday, qui ambitionnait de trouver "foyer et refuge pour toutes les races du continent en voie d'extinction", en commençant par les bisons menacés de disparition, ce zoo a changé de chouchous mais poursuit sur la voie de la protection animale. Il s'étend aujourd'hui sur 66 hectares, dans un coude de la Rock Creek River, et accueille 435 espèces d'animaux. Près d'un tiers de ses protégés sont en péril. Parmi eux : l'éléphant d'Asie, le tigre de Sumatra, le guépard, le panda géant, le gorille des basses terres de l'ouest et le varan de Komodo. Le centre de recherche associé au zoo participe aussi à des programmes d'élevage et de réinsertion dans la nature, dont font partie les tamarins lions dorés, les loups roux et les putois d'Amérique par exemple. Les enclos sont très spacieux (plus que dans des zoos "classiques") et extrêmement verts et vallonnés, de sorte que tous les animaux bénéficient de 1/2 à 2/3 d'enclos "privatisé", à l'abri des regards des visiteurs. Ça peut paraître frustrant pour les enfants qui, du coup, n'aperçoivent des animaux que dans 1 enclos sur 3 à peu près, mais en même temps, c'est très respectueux des animaux. En outre, dans ce zoo, tous les animaux proviennent de régions du monde au climat et à la végétation assez similaire à celle de DC. Pas d'ours polaires ni de pingouins donc !
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Le repas du panda géant...
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... qui semble ne jamais s'arrêter.
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Farniente pour les guépards
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Clin d'oeil à la péninsule arabique et à ses oryx
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Le loup mexicain : la morphologie du loup, la couleur du renard.
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Les chevaux de Przewalski, eux aussi en voie de disparition...
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Des tamarins roux :-)
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Un suricat
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Un étrange rongeur dont je ne connais pas le nom...
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Un bébé-gorille dans son hamac. Troublant de ressemblance humaine !
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Un varan de Komodo : aussi lent à la détente qu'un alligator mais aussi vorace si l'on en croit sa réputation...
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Un tigre du Bengale
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Deux lionnes et leurs 5 lionceaux ! TROP mignon...
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Et alors là : coup de coeur du coup de coeur ! Le panda roux ! Tout petit mais qui a l'air tellement doux et tellement câlin. On dirait une peluche :-)
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Le départ :
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Enfin, le jour du départ est arrivé. Marine m'a rejointe : nous devons nous envoler ensemble pour Paris. J'ai le coeur gros, la boule au ventre et l'envie de ne jamais voir le taxi sortir de la ville. L'année à DC s'est finie... TROP VITE ! Il y a tant de choses que je n'ai pas faites, tant d'endroits qu'il me restait à voir, à DC même et autour, tant d'activités que j'aurais dû expérimenter...
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Cette année aura été de loin la plus riche de ma p'tite vie jusqu'à présent ! Jamais je n'ai autant vadrouillé que cette année, jamais je n'ai été aussi à l'aise en anglais, jamais je n'ai eu d'amis d'autant de nationalités différentes.
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Ce qui me rend triste, ce n'est pas vraiment de dire au revoir à DC, car je sais que je reviendrai. Je me suis attachée à cette ville, c'est un peu devenu "MA ville", au même titre que Marseille ou Paris. Ce qui me rend triste, c'est que cette année, l'atmosphère particulière et les gens qui y sont attachés, le fait d'être étudiante sur un campus américain à 2 pas d'Obama, du Congrès, etc., tout ça, c'est fini pour toujours.
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Je ne sais plus qui m'avait dit ça, mais je me souviens avoir entendu quelqu'un rentrer de 3A me dire : "Tu verras, à la fin, tu auras envie de prier et de dire, mon Dieu, s'il te plaît, est-ce que tu peux rembobiner la cassette, juste d'1 mois ou 2, s'il te plaît, allez, rien que ça... Juste le temps que je fasse ce que j'ai pas fait." C'est exactement ça ! Je sais pas à qui m'adresser mais j'aimerais bien rembobiner un peu et revivre tout ça au ralenti.
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Cette fois, je suis sûre que c'est Angèle qui me l'avait dit : "Aux US, ce qui m'a plu, c'est que c'est le pays des extrêmes ; que j'y ai vu les pires idiots / obtus / connards du monde, mais aussi les gens les plus brillants / ouverts / intelligents." Elle avait raison aussi ! De mon prof sur l'Afrique du Nord à celui sur l'Afrique, du meeting du Tea Party au rallye "to restore sanity", des drogués fils à Papa de GW aux Amish de l'Ohio, des musées richissimes au vide culturel et intellectuel de certains propos, du Greyhound de la Caroline du Nord aux mansions de Newport, les Etats-Unis, c'est le pays des contrastes et des extrêmes. J'en garderai des milliers de souvenirs de toutes sortes et je n'ai qu'une envie : y retourner !
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Marine et Mathilde avec les bagages de Marine UNIQUEMENT !
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THE END

GW Commencement

Si je pars de Boston un samedi soir à minuit, c'est parce que je vais rouler toute la nuit afin d'être à 10h pétantes à DC le dimanche. Ce matin-là, c'est un moment hyper-important dans la vie de Trevor, Irina, Sophia et compagnie : c'est Graduation Day. En d'autres termes, c'est le GW Commencement !
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Je débarque finalement chez Trevor, crevée et complètement crade... Juste le temps de prendre une douche et d'avaler un bagel et je fonce d'un pas rapide vers le Mall. Il fait un temps magnifique et ça y est, la chaleur étouffante de l'été à Washington est bel et bien là. Je retrouve Trevor et toute sa promo habillés comme dans les films : grande robe noire, chapeau bizarre sur la tête, une médaille autour du cou dont la couleur du ruban varie selon l'école dont les étudiants émanent (affaires internationales, médecine, droit, business school, etc.). Trevor est tellement stressé et excité par cette journée qu'il n'a pas eu le temps de prendre un p'tit-déj' chez lui. Il improvise par conséquent sur le trottoir !
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Les journalistes du GW Hatchet (le journal de l'université) font de très belles photos à cette occasion...
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En robes de couleur ? Le corps professoral, les pontes universitaires, tous les membres du Conseil d'administration. La robe a un caractère très important pour les Américains. C'est un symbole de leur attachement à leur école. On la garde toute sa vie. Les scholars et les trustees portent non pas la robe de l'université dans laquelle ils enseignent mais celle de l'école dont ils sont issus. Chacun est fier de son Alma Mater quelle qu'elle soit, Ivy League ou pas.
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Au total, ce sont 20 000 étudiants qui vont être diplômés aujourd'hui, d'une licence, d'un master ou d'un doctorat, au pied du Capitole et sur l'avenue la plus emblématique des Etats-Unis. Pompeux ! Émouvant ! Unique ! A l'exception des parents de Trevor, qui n'ont pas fait le déplacement depuis l'Ohio, il semble que toutes les familles des étudiants sont là. Les mamans indiennes portent le sari. Les mamans africaines sont en boubou. Les mamans occidentales sont en robes chic et talons aiguilles. Le mall est noir de monde et plein de couleurs !
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Dans l'ordre : le Capitole, l'estrade sur laquelle se tiennent le corps universitaire et où ont lieu les discours, les diplômés (assis), puis les familles et les amis (assis ou debout). Je suis une petite fourmi dans ce tas de gens-là.
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La cérémonie de la diplomation commence enfin, sous un soleil de plomb. Au son de la fanfare de l'école, les professeurs font leur entrée. Ci-dessous, les directeurs de chacune des écoles.
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Le silence se fait et devant l'estrade, c'est un parterre de têtes noires qu'on distingue...
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Et comme toute cérémonie officielle aux Etats-Unis, on commence par entonner l'hymne américain, la main sur le coeur. Notez la deuxième personne en partant de la gauche, c'est LA star du jour...
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Après un discours introductif, c'est au dean de s'exprimer. Si vous vous souvenez bien, c'est avec lui que j'avais débuté mon année ici, c'est maintenant avec lui que je clos mon année à GW. En ce qui le concerne, je dois avouer que je ne sais pas du tout quelle robe il porte, vu qu'il a obtenu son bachelor à Yale, son master et son PhD à Cornell, qu'il a enseigné à Berkeley, puis dirigé Johns Hopkins avant de débarquer à GWU... Comme d'habitude, il fait un speech très intelligent et très pertinent pour les jeunes diplômés auxquels il s'adresse.
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Vient ensuite l'invité d'honneur ! Le fameux ! L'année dernière, c'était Michelle Obama (c'est l'avantage d'être diplômé d'une université située en plein coeur de la capitale américaine et avec autant de connexions). Cette année, c'est Michael Bloomberg ! Le maire de New York depuis 2002. Et là, c'est un régal ! Ce bonhomme est brillantissime !
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Bostonien originaire de la classe moyenne, il est diplômé de Johns Hopkins (pour son bachelor) et d'Harvard (pour son MBA). En 1966, il commence à bosser à Wall Street. Dégoûté par l’iniquité des échanges qui s'y effectuent, il décide en 1981 de lancer sa propre start-up, une compagnie appelée Bloomberg LP, une compagnie d'information financière. Aujourd'hui, elle opère dans 160 pays grâce à environ 13,000 employés. Philanthrope, Bloomberg verse aussi dans les organisations éducatives et caritatives multiples. Il est notamment membre du conseil de direction de l'école de santé publique de Johns Hopkins et a grandement contribué à la création de son centre de recherche. En 2001, il est élu maire de NYC, juste après Giuliani, et 2 mois après les attentats du 11 septembre. Parmi ses nombreux succès à cette fonction :
- le lancement du Five Borough Economic Opportunity Plan pour encourager la sortie de crise par la lutte contre la pauvreté, la promotion de l'entreprenariat, des formations professionnelles, etc.
- l'interdiction de la cigarette dans les lieux publics, les parcs et sur les berges
- le lancement de plusieurs coalitions nationales pour réduire le nombre d'armes en circulation et réformer l'immigration intelligemment
- la baisse de 35% du taux de criminalité
- l'augmentation de 27% des diplômes de fin de lycée
- la réduction du tabagisme chez les jeunes de plus de 50%
- la création de 600 acres de parcs et d'espaces verts en plus à NYC.
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Quant à son discours aux jeunes de GWU, c'était remarquable pour plusieurs raisons. D'une part, ça s'adressait véritablement aux élèves de GWU et à personne d'autre. Même si quelqu'un avait vraisemblablement écrit son discours, il avait pris la peine de s'informer sur les rituels, les lieux et les moments emblématiques de la vie à GWU, que ce soit en évoquant "Kogan Plaza" ou bien "Manouche", le vendeur de hot-dogs que tout le monde connaît, installé en permanence dans son petit camion à la sortie de Gelman Library. D'autre part, il ne s'est pas contenté de dire des banalités. Son discours avait vraiment trait à l'entrée dans la vie professionnelle. Il mêlait habilement et justement pragmatisme et idéalisme. Il avait conscience de parler à une génération très différente de la sienne, non pas marquée par Pearl Harbor et Hiroshima comme celle de ses parents, ni par l'assassinat de Kennedy et le premier pas sur la Lune comme lui-même, mais par la mort de Ben Laden et le 11 septembre 2001. En un mot, un discours passionnant reflétant une personnalité charismatique et impressionnante.
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Moment fort du Commencement également : une demande en mariage parmi les diplômés ! Et un "OUI" en guise de réponse bien entendu ! C'est quand même plus classy de faire ça là qu'au beau milieu d'un match de basket régional...
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Foule oblige, les services de sécurité sont au top ! Les hélicos n'arrêtent pas de survoler le site, des miloufs armés jusqu'aux dents encadrent le Mall... C'est qu'on ne rigole pas avec la sécurité !
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Enfin, après de multiples discours de personnalités locales et nationales diverses, ainsi que des directeurs des différentes écoles, la cérémonie touche à sa fin. Les choeurs de l'école entonnent cette fois l'hymne de l'université et les tout jeunes graduates lancent tous en l'air leur chapeau, conformément à la tradition héritée des rosbifs.
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Et là, les sessions photos en familles, entre amis, etc. commencent. Où que l'on se place, le cadre est inoubliable ! En ce jour de fête, les monuments nationaux semblent sublimés et je lève vers eux le regard de "la dernière fois", un peu triste.
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Trevor et Irina devant le Capitole sur Constitution Avenue
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Trevor devant la White House
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Trevor, Irina et votre dévouée cramée comme un homard en 1h30 assise en plein cagnard !
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Fin du Commencement :-)

Cape Cod Kwassa Kwassa

4ème étape : Cape Cod
Moyen de transport : bus
Mon acolyte : Marine
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Vous l'aurez compris, ce passage à Cape Cod s'inscrit au milieu de mon séjour à Boston. Depuis le temps que j'idéalisais Cape Cod, Hyannis Port, Provincetown, etc., que je visualisais Jackie Kennedy prenant des bains de soleil là-bas, que je m'y représentais la maison crème de mes rêves, je ne pouvais pas me rendre dans le Massachusetts sans faire un crochet par cette presqu'île à la forme unique si facilement identifiable par satellite...
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Et bien mes amis... quelle déception ! Cape Cod n'a (plus ?) rien du chic rétro, ambiance voiliers-capeline-et-marinière que je lui associais (à tort). Bon, je ne dois pas être trop négative non plus :
- si ce n'est pas si exceptionnel que dans mes rêves, je n'ai pas dit non plus que c'était moche... Loin de là ! Ça reste mignon !
- nous avons passé deux jours là-bas : deux jours de froid glacial, de bruine et de ciel gris et lourd... Autant dire que la presqu'île n'était pas sous son meilleur jour !
- c'était encore "hors saison" : si nous avions ainsi l'avantage d'être les seules touristes de Provincetown, la ville manquait sérieusement d'animation...
- nous n'étions ABSOLUMENT pas au courant que Provincetown était un haut-lieu gay, dans sa connotation la plus mauvaise : boutiques "trash" SM, galeries d'art très "borderline"...
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Après un passage de quelques minutes à peine à Hyannis (prononcez "Hhhh-aïe-ah-Nice" et non pas "Yanis" comme les gourdes que nous sommes) sous une pluie battante et sans grand regret vu l'aperçu que nous en avons eu du bus, Marine et moi parvenons à Provincetown, à l'extrémité du crochet formé par Cape Cod. Si vous me suivez et que vous regardez la vue satellite, vous comprendrez que contrairement à ce qu'on croit, nous n'étions pas vraiment face à l'Atlantique et à l'Europe, mais à Boston et à la côte du Massachusetts. (Je précise parce que j'ai mis un moment à percuter pour ma part...)
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Nous sommes folles de notre petit hôtel, payé pas plus cher qu'une auberge de jeunesse puisque "hors saison" et doté d'une super belle vue et d'une super chambre (télé, un grand lit chacune, cafetière high-tech... Le LUXE quoi ! :-). Je vous laisse apprécier le bleu de la mer depuis notre balcon (si si !).
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Immédiatement, nous sortons nous promener et voir d'un peu plus près ce village de 3000 habitants à peine hors saison...
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Bon, il faut admettre que quand il fait beau, les couleurs du ciel et de la mer sont chouettes...
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Les petites maisons du centre du village font typiquement "Nouvelle-Angleterre".
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Et dans ce charme classy de la Nouvelle-Angleterre des premiers WASP, et parce que les Etats-Unis restent les Etats-Unis où que l'on se trouve, certains magasins de Provincetown affichent un bon goût sans équivoque. Ci-dessous, l'enseigne d'une bijouterie, suivie d'un joli rayon d'un magasin de déco d'intérieur :
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Mais revenons-en au charme littoral et bucolique à la fois de Provincetown...
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Bon, je suis désolée, aucune explication à donner, aucune histoire de Maire Castor à raconter, mais en même temps, quand il ne fait pas assez bon pour se baigner à Cape Cod et qu'on n'a pas de voiture, il n'y a RIEN à faire à part marcher et regarder autour de soi...
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A marée basse...
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Une fois sorties de la ville, et malgré le ciel dorénavant gris et bas, le paysage devient plus... dépaysant. C'est plus sauvage, nous ne croisons personne... C'est de la lande. Des plantes et des arbustes les pieds dans le sable et l'eau de mer... Ça a un côté sinistre et beau à la fois. Dommage que ce ne soit pas le temps de la floraison. A cette saison-là, la lande est rose foncé, ça a l'air magnifique...
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Retour à la civilisation...
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Petite balade du côté du port de pêche.
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Ci-dessous : the Pilgrim Monument, un hommage aux Pilgrim Fathers, construit en 1907-1910. C'est un peu THE élément architectural caractéristique de Provincetown. Il faut dire que Cape Cod est l'un des tout premiers endroits (si ce n'est pas LE premier) où débarquèrent les premiers colons britanniques du Mayflower. La colonisation commença donc ICI !
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Sur ce, clap de fin sur Cape Cod, qui est chouette-mais-quand-même-pas-autant-que-dans-mes-rêves ! :-)