Et 5 et 6 !

Et non ! Je n'en viendrai jamais à bout... Je suis ENCORE retournée à la National Gallery of Art. Avant de vous conter mon récent day-trip à Annapolis ainsi que mon oufissime / génialissime / sérénissime Spring Break, et parce que je suis maniaque, petit récit uniquement en images de ces deux visites supplémentaires : une avec Cécile, une avec Marine, Louise et sa soeur !

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* La collection permanente de peintures flamandes

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Celle-ci est extrêmement bien fournie, ne serait-ce que parce qu'elle comporte un nombre impressionnant de Rembrandt, Vermeer, Van Eyck, Van Dyck, Bruegel, etc.

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Des scènes de genres...

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La noce, Bruegel le Jeune, 1610

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La chambre, Pieter de Hoogh, 1658

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Femme tenant une balance, Johannes Vermeer, 1664

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... aux caricatures et trompes-l'oeil...

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Les amants mal-assortis, Quentin Massys, 1520

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Poche suspendue au mur, Cornelis Gÿsbrechts, 1670

(Je tiens à souligner que c'est rudement bien fait. Le tableau n'est vraiment qu'un bout de bois plat peint mais on a l'impression de pouvoir toucher les objets...)

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... en passant par les portraits ! Tout y est !

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Noble polonais, Rembrandt, 1637

(Surtout pour sa trombine assez drôle...)

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Homme barbu avec un béret, Jan Lievens, 1630

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Portrait d'un homme avec une flèche, Hans Memling, 1470

(Lui, je l'ai mis parce que je trouve que c'est le sosie de Michel Sardou...)

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* Exposition temporaire : "Gauguin, Maker of Myth"

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Cette expo était absolument géniale ! Sur deux étages mêlant tableaux, bois sculptés et plantes tropicales, elle retraçait la création de mythes à laquelle Gauguin se livra tout au long de sa carrière. Que ce soit en Bretagne, en Provence, aux Caraïbes ou en Polynésie, son goût pour le savant mélange de réalité et d'imaginaire était très bien mis en valeur dans l'expo. (Maman, j'espère qu'elle sera toujours là quand tu viendras, parce que ça te plairait !)

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Autoportrait, 1889.

Dans cet autoportrait, Gauguin se vit comme le Christ dans le Jardin des Oliviers, abandonné par ses disciples, triste, démoralisé... La date d'exécution coïncide avec la période à laquelle Gauguin avait renoncé à son emploi de courtier en Bourse ainsi qu'à sa famille pour se consacrer entièrement à son art. Sans le sou, frustré par ses ventes difficiles, il se voyait alors comme un martyr qui avait sacrifié famille et fortune pour l'art.

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Vision du Sermon (Jacob luttant avec l'Ange), 1886.

Lucile, celui-ci m'a rappelé des souvenirs d'un amphi d'HdA avec toi... :-)

Les Bigoudènes dévotes visualisant le sermon entendu à la messe, en plein paysage campagnard (d'où la vache sous l'arbre...).

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Deux femmes tahitiennes, 1899.

En arrivant à Tahiti, Gauguin utilise les visages des gens qu'il croise pour représenter "le mythe primitif" tel qu'il l'avait imaginé avant d'y aller : un paradis sauvage de belles femmes nues, de fruits savoureux, de paysages colorés et fertiles.

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No te aha oe riri (Pourquoi es-tu en colère ?), 1896.

Malheureusement, la qualité de l'image que j'ai trouvée pour celui-ci ne reflète pas vraiment la réalité, 1000 fois plus belle !

En ce qui concerne le titre du tableau, Gauguin aimait poser des questions en tahitien, pour rendre ses sujets à la fois plus énigmatiques et exotiques.

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Manao tupapau (L'Esprit des Morts guette toujours), 1892.

Sur le lit, la maîtresse tahitienne de Gauguin, lors de son premier séjour à Tahiti. Aussi scandaleuse qu'Olympia, il y aurait un parallèle à faire avec le tableau éponyme de Manet à bien des égards.

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Merahi Metua no Tehamana (Tehamana a plusieurs parents), 1893.

La maîtresse tahitienne de Gauguin toujours, habillée en robe "européenne" sévère mais postée devant des caractères d'inspiration hindoue, suggère la confrontation des idéaux chrétiens et des croyances religieuses polynésiennes.

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* Exposition temporaire : "Venice : Canaletto and his rivals"

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Une vingtaine de tableaux de Canaletto ; une trentaine de ses rivaux, Francesco Guardi, Bernardo Bellotto, Michele Marieschi... La lagune vénitienne du XVIII° siècle, sous différents angles, en des saisons et des humeurs différentes... Un peu répétitif à la longue, mais très très chouette quand même ! Et une envie croissante de retourner en Italie ! :-)

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Voilà pour mes dernières découvertes de la NGA !